La pandémie de coronavirus continue toujours de ravager tout sur son chemin. La vaste campagne de vaccination entamée depuis quelques mois n’a pas encore montré les effets escomptés. Ce phénomène a chamboulé toutes les données, surtout sur le plan économique. Ce qui contraint d’ailleurs la banque centrale américaine à revoir sa politique.
Le plein-emploi : la priorité
Jusqu’en 2020, la politique de Réserve fédérale américaine est axée sur la stabilité des prix. Pour cela, il est important d’enregistrer une inflation de 2 % chaque année. Cependant, il arrive que les prix soient élevés au-dessus de la norme. Ce qui oblige la FED à remonter le taux d’inflation pour ne pas ralentir les activités économiques. Mais avec le ravage de la pandémie de covid-19 et ses conséquences, cette politique ne semble plus fonctionner. Ainsi, afin de maintenir l’économie active, le taux d’inflation fixé à 2 % par an est élargi sur plusieurs années tout en sachant que les chiffres ne resteront pas constants sur toute la ligne. Il aura certaines années où le taux sera atteint voire dépasser, mais sur d’autres années, les chiffres seront en dessous de la limite. Dans un tel contexte, la compensation sera donc automatique.
Les avantages de cette nouvelle doctrine
La politique de plein-emploi est adoptée à la suite du taux de chômage exécrable engendré par la crise de coronavirus. Ce phénomène a complètement fait chuter la demande. Il faudra donc relever le pouvoir d’achat en assouplissant certaines conditions. Le grand avantage de cette politique est le taux d’intérêt très faible dont on doit bénéficier sur les emprunts. Cela voudra dire simplement que le crédit sera moins cher, mais surtout le paiement sera échelonné sur plusieurs années. Cette mesure libère ainsi l’Américain de toute pression et au même moment met la pression sur les autres banques centrales en l’occurrence celles européennes.