Le changement climatique est un phénomène qui inquiète les grandes puissances de ce monde. Cependant, aucune action ne pourra être menée sans la disponibilité des moyens financiers. Et face à la lenteur des différents États à investir dans le cadre de la lutte contre ce phénomène, il fallait trouver d’autres issues de mobilisation des fonds. C’est ainsi que l’idée d’obligation verte a été trouvée. D’où vient cette approche ? Est-elle une résolution durable ? Quels sont les pays qui émettent plus d’obligations vertes ?
Origine de l’approche « obligations vertes »
Une obligation verte est un emprunt obtenu par les États et les institutions auprès des investisseurs, dont la destination est de financier différents projets de transition énergétique. Cette approche de financement des programmes de lutte contre le réchauffement climatique a été trouvée en 2007. Soucieux de l’évolution de ce phénomène qui menace le monde, le groupe suédois qui gère les fonds de pension s’est tourné vers la banque centrale du pays. L’objectif était de mettre à la disposition de la banque des fonds pour la lutte contre le changement climatique. Cependant, se voyant dans l’incapacité de développer une bonne stratégie, la banque centrale suédoise fait appel à la banque mondiale qui a finalement trouvé le thème « obligation verte »
Une solution efficace
Les obligations vertes étaient dédiées au financement de toutes sortes de projets visant à protéger l’écologie. Ainsi, les projets tels que le développement de l’énergie renouvelable, la fabrication des moyens de transports moins polluants, la production des matières qui émettent moins de gaz à effet de serre sont financiers par ces fonds. Aujourd’hui, selon les données de la banque mondiale, près de 91 projets œuvrant pour la transition énergétique bénéficient de ces fonds. Depuis 2007, près de 500 milliards de dollars provenant des emprunts obligataires verts ont été déjà investis dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique.