Pour ce que nous savons tous, un salarié est un employé d’une entreprise qui perçoit un montant à la fin de chaque mois en rémunération de sa prestation. Cependant, en cas d’imprévus, il pourrait arriver que le salarié ait besoin en urgence d’argent et ne pourra pas attendre la fin du mois. Dans un tel contexte, ce dernier a le droit de demander à son employeur une avance ou un acompte sur salaire. En quoi consiste chaque option ? L’employeur est-il obligé d’accepter cette demande de son collaborateur ?
Avance sur salaire
Il est important de faire un discernement entre une avance sur salaire et un acompte sur salaire. Pour ce qui concerne l’avance sur salaire, il s’agit tout simplement d’un prêt que vous sollicitez auprès de votre employeur bien que l’échéance de votre paiement mensuel n’est pas encore arrivée. Par exemple, si vous avez l’habitude d’être payé le dernier jour de chaque mois, vous pouvez adresser le 6 avril à votre employeur une demande d’avance sur votre salaire du mois d’avril ou du mois de mai. Ce prêt peut être une avance d’un mois ou de deux mois de salaire. De même, cela ne voudra pas dire que vous n’allez pas percevoir comme d’habitude votre salaire à la fin de chaque mois. Seulement que l’employeur est libre d’accepter ou de rejeter votre demande. En revanche, en cas d’acceptation, vous devez vous accorder sur un mode de paiement.
Acompte sur salaire
Contrairement à l’avance sur salaire, l’acompte sur salaire est un paiement qui prend en compte le travail effectué. Il s’agit tout simplement d’une solde anticipée d’une prestation. Cependant, l’acompte doit correspondre à la moitié de votre salaire. Par exemple, si votre salaire est habituellement payé le 30 de chaque mois, votre demande d’acompte ne peut qu’être effectuée après la date 15 du mois concerné, soit la moitié de votre rémunération.